En cas de licenciement ou de rupture conventionnelle, les salariés, les cadres ou encore les dirigeants ont de plus en plus recours à un consultant en outplacement pour les accompagner dans leur transition professionnelle et leur permettre de retrouver un nouvel emploi rapidement.
L’outplacement individuel ou collectif s’avère être un outil efficace lorsque l’on est conscient des pièges à éviter : choisir le bon cabinet en reclassement et le bon consultant en outplacement, prendre son temps, suivre des méthodes adaptées sont autant de points à suivre scrupuleusement.
Voici quelques conseils pour un outplacement réussi !
Se poser la question de la nécessité d’un outplacement
Même si le reclassement ou l’outplacement constitue un booster pour retrouver un nouvel emploi, ce n’est peut-être pas la solution dont a besoin un salarié. Si celui-ci a pleinement conscience de son bilan professionnel, si son projet professionnel et sa reconversion sont très clairs, une proposition de reclassement complète comprenant une prestation d’outplacement de A à Z n’est peut-être pas nécessaire.
À l’inverse, pour les collaborateurs qui n’ont aucune idée de leur projet professionnel ou qui hésitent entre plusieurs projets (reprendre une entreprise, en créer une, trouver un emploi dans un secteur particulier ou un autre…), ceux qui ne savent pas tenir un entretien professionnel ou rechercher des offres d’emploi, il est évidemment recommandé de faire appel à un consultant en outplacement.De même, en cas de situation tendue et de détresse face au départ de l’entreprise, le recours à un cabinet d’outplacement peut s’avérer nécessaire pour se sentir en confiance et en sécurité face à sa transition professionnelle.
Nos articles sur l’outplacement individuel
Zoom sur l’outplacement individuel
S’adresser à un professionnel de l’accompagnement au retour à l’emploi : les cabinets d’outplacement
En cas de licenciement et de reclassement, le recours à l’outplacement est de plus en plus répandu. Ce marché attire ainsi de nombreux coachs, consultants en ressources humaines ou encore chasseurs de têtes, qui ne sont pas nécessairement des professionnels du reclassement. Aider un salarié, un cadre ou un dirigeant en phase de transition professionnelle ne s’improvise pas. Pour qu’il soit efficace, l’outplacement individuel ou collectif implique de choisir le bon cabinet d’outplacement et surtout le bon consultant en outplacement.
Choisir le bon consultant en outplacement
Profiter d’une proposition de reclassement c’est bien, mais opter pour un consultant a même de cerner votre situation et de trouver les outils et les moyens de parvenir à un retour à l’emploi rapide s’avère plus complexe. Ne surtout pas foncer tête baissée en optant pour tel ou tel consultant en outplacement : il faut prendre le temps de choisir le bon, celui qui vous permettra de bénéficier d’un accompagnement personnalisé au retour à l’emploi. Pour cela il faut s’assurer de différents points :
- Le consultant qui reçoit le salarié sera celui qui l’accompagnera tout au long de sa reconversion professionnelle.
- La relation avec le consultant est une relation de confiance.
- Le consultant en outplacement est disponible. Les séances prévues avec lui sont fréquentes et régulières.
- Le coach en emploi dispose des compétences, des connaissances et des moyens permettant un retour à l’emploi rapide et optimal.
S’assurer des méthodes pratiquées par le cabinet d’outplacement
Lors du premier entretien avec le consultant en outplacement, il ne faut pas être avare de questions ! Poser un maximum de questions au conseiller du cabinet d’outplacement sur les méthodes utilisées lors des différentes étapes de la prestation d’outplacement est indispensable pour vérifier que l’accompagnement au retour à l’emploi ne consiste pas seulement à trouver un emploi pour trouver un emploi.
En cas de licenciement et de reclassement professionnel, l’objectif du consultant en outplacement est d’aider le salarié à trouver un emploi qui lui correspond, qui lui permettra de s’épanouir et donc qui a du sens pour lui. Il est nécessaire de s’assurer que le consultant est sensible à cela et que cet aspect de la reconversion est intégré dans la méthode qu’il propose.
Ne pas être pressé : prendre son temps est la clé du succès d’un outplacement
Avoir à l’esprit au bout de quelques semaines « il n’y a pas de reclassement possible pour moi » est une erreur fatale ! L’outplacement, individuel ou collectif nécessite du temps qui peut varier de quelques mois à une année en fonction du profil du salarié, du secteur professionnel concerné, du projet professionnel envisagé.
Se précipiter et attendre des résultats rapides risquent de décourager alors que le travail du consultant en outplacement implique de prendre son temps. La précipitation peut entraîner des répercussions néfastes : CV mal fait, entretien pas suffisamment préparé, projet professionnel pas adapté au profil…sont autant d’erreurs susceptibles de faire fuir les recruteurs.
L’outplacement n’apporte pas un nouvel emploi sur plateau
Il ne faut pas faire fausse route : le consultant en outplacement a une obligation de moyens et non pas de résultat. Son rôle est d’accompagner et aider le salarié à trouver sa voie, à définir son projet professionnel en concordance avec ses aspirations, ses ambitions, ses envies et ses compétences. Il n’est en aucun cas de trouver une solution toute prête.
Grâce à son réseau et son expérience, le cabinet d’outplacement met à disposition du salarié toutes les cartes pour entrer en relation avec des employeurs, pour dénicher l’offre d’emploi idéal et pour passer des entretiens avec des résultats encourageants.
Le consultant en outplacement n’est pas un thérapeute
Attention à ne pas confondre consultant en outplacement et thérapeute ! Le conseiller du cabinet de reclassement n’a pas pour mission de régler les questions personnelles profondes du salarié en analysant son passé et les conséquences de son histoire sur sa situation actuelle. Le coach en reclassement est à sa disposition pour l’aider à faire le point sur parcours professionnel, ses envies et l’encourager à passer à l’action.